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Résonance humanitaire

14 février 2006

COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE

Cette assemblée générale s'est tenue le 14 septembre 2005 à Fontaudin en présence du Père Emile Bationo curé de la paroisse de Léo (Burkina) et correspondant local de l'Association Résonance Humanitaire.

   Au début de la séance Monsieur Daniel Roze rappelle que les dons sont la principale source de financement de l'Association. En cours d'année une somme de 6600 euros a été envoyée. Elle a permis la scolarisation de 28 enfants, le forage d'un puits supplémentaire, l'équipement agricole de trois villages ainsi qu'une aide alimentaire pour les réfugiés venus de Côte d'Ivoire. Un bilan financier détaillé a été distribué aux personnes présentes.

   Le Père Emile Bationo a pris la parole tout d'abord pour nous transmettre le salut fraternel des habitants de Léo avant de nous décrire leurs conditions de vie' les améliorations qui ont.  été apportées et surtout de nous faire part de ses projets.

  Au Burkina, nous explique-t-il, le taux de scolarisation atteint à peine 16°/. Il existe soixante ethnies. Le français est la langue officielle mais les enfants peuvent aussi apprendre dans la langue de leur ethnie. Malheureusement l'école n'est pas gratuite Il faut 50 euros pour les fournitures scolaires d'un enfant du primaire. Or ceci est impossible à                                                             la plupart des familles. Certaines ne disposent que d'un euro par jours pour vivre.

  La paroisse de Léo est étendue. IL la parcourt en moto. Le nombre d'habitants est éstimé à 360.000 si on se réfère au recensement de 2004 mais ce chiffre ne tient pas compte de l'arrivée de nombreux réfugiés. Les Burkinabés qui vivaient en Côte d'Ivoire sont revenus et se sont majoritairement établis dans cette région.

Cette région très pauvre est essentiellement agricole et les moyens sont très rudimentaires. C'est pourquoi l'acquisition d'une charrue et de deux bœufs constitue un réel progrès puisqu'elle permet de faire le travail de trente personnes.

  L'achat de charrettes est aussi d'une grande importance puisqu' elles sont le seul moyen de transport des villageois. Ces charrettes sont confiées au chef du village qui les répartit selon les besoins. Il existe une solidarité traditionnelle très forte. Aujourd' hui trois villages sont équipés.

Le problème le plus crucial reste celui de l'eau. Le Père Emile Bationo nous rappelle qu'il est fréquent que les gens fassent dix  kilomètres à pied pour aller chercher de l'eau. Il se félicite de l efficacité de l'Association Résonance Humanitaire qui a permis à ce jour le forage de douze puits. Ces puits ont été prioritairement creusés dans les villages les plus reculés. Ces puits appartiennent à tout le monde. L'argent versé par l'Association permet l'achat du ciment qui coûte cher et de payer le maçon qui fait les buses. Le Père Emile Bationo nous qu'il aimerait creuser trois puits dans le Nord de la province.

Au cours de cette rencontre  1470 euros a été collectés. La somme globale de 3100 euros a été remise au Père Emile Bationo.

L'Association remercie toutes les personnes qui ont participé aux dons apportés pour une aide à des populations les plus défavorisées de la planète.   

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7 février 2006

Pour nous contacter

Pour nous contacter :

1) Au Burkina Faso.
Le correspondant local est le père Emile Bationo
B.P. 125 Léo Burkina-Faso
Tel : 00 226 413 048

2) En France
Ass. Résonance Humanitaire
11 Rue Jean Mermoz
33600 PESSAC

Courriel : xaviroze@modulonet.fr


puits

Puits

7 février 2006

SAUVEZ UN ENFANT

SAUVEZ UN ENFANT

SAUVEZ UN ENFANT DE LA MISERE
PARRAINEZ SA SCOLARITÉ

Au Burkina Faso 60 % des jeunes sont analphabètes et par voie de conséquence ils sont condamnés à demeurer des exclus. Aidez les à prendre leur avenir en main. 50 euros suffisent pour assurer la scolarisation d'un enfant au primaire pendant un an et 150 euros pour le secondaire.

L'Éducation est un droit fondamental. Grâce à vous il pourra enfin être respecté.

L'association Résonance humanitaire investit également dans le forage des puits. L'eau est un problème crucial au Burkina Faso. Ce pays souffre de sécheresses répétées et sévères. Un puits coûte 780 euros.
Si vous le désirez, vous pouvez aussi nous aider dans cette entreprise qui vise à améliorer les conditions de vie des plus défavorisés.
Chaque don, aussi modeste soit-il, peut sauver une vie.

L'intégralité des dons est versé au correspondant local et affecté aux populations sans discrimination ni d'ethnie ni de religion.


emile

Père Emile BATIONO

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Résonance humanitaire
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